La protection des sources à Los Santos, ou l'art de l'omerta journalistique

À peine arrivé à Los Santos que les premières grandes questions s'imposent face à moi, conscient d'errer dans un univers chaotique, où le cliquetis des appareils photo se mêle aux chuchotements des informateurs, la protection des sources semble être un concept aussi flou qu'une silhouette dans un brouillard épais. Je n'ai pu constater avec ma directrice aux cheveux poivre et sel que le cadre légal est plus imprécis qu'un croquis d'un architecte en déroute.


Il est légitime de se demander : jusqu'où va la protection de cette précieuse matière grise qu'est l'information ? Au cœur de cette jungle médiatique, le Weazel News a décidé d'adopter une posture audacieuse : faire tonner la plume même sans loi à la clé.


Certains vous diront que, sans l'ombre d'une loi, le silence devrait être la réponse adéquate, un réflexe de survie. Mais il est tout aussi vrai que, dans notre monde envahi par l'insignifiance, une complainte muette ne fait pas le poids face à un scoop retentissant. Au Weazel, nous avons appris à parler fort, même lorsque le bruit de la censure s'intensifie. Pas besoin de faire les mimes, nous préférons balancer les vérités, avec la poésie d'un tambour . (boudoum tchak) dans la nuit, et ce n'est pas BENGUIGUI qui pourrait me contredire.


En l'absence de garanties solides pour nos informateurs, il est facile de plonger dans le cynisme, de considérer que toute voix qui cherche à se faire entendre est condamnée à l'oubli. Mais prenons une minute pour apprécier la beauté de cette danse délicate entre la vérité et le danger. À Los Santos, éveiller le regard d'un témoin pourrait être synonyme de descente aux enfers, mais, après concertation nous avons décidé de nous faire fi des menaces !


Alors, chers lecteurs, ne craignez pas de partager vos pépites d'information. Sachez que votre voix mérite d'être entendue, malgré les failles de notre législation !